À une vingtaine de kilomètres au-dessus de nos têtes, se trouve la couche d’ozone, au niveau de la stratosphère. L’ozone est une forme particulière de l’oxygène, qui est souvent instable et particulière.
L’ozone absorbe les rayons ultra-violets, et cela contribue au maintien de la température moyenne de 15° à l’échelle de la planète, et c’est justement cette température moyenne qui a permis à la vie d’apparaître.
On parle de trou dans la couche d’ozone à partir du moment où le taux d’ozone diminue dans une zone donnée. Ce taux d’ozone est mesuré en unités Dobson (cela correspond à la totalité de particules d’ozone présentes dans une colonne fictive tracée entre le sol et l’atmosphère).
Pour ainsi dire, le trou dans la couche d’ozone n’en est pas un véritablement, il s’agit plutôt d’une diminution du taux d’ozone sur une unité Dobson donnée. Quand la quantité d’ozone présente diminue, alors la protection aux ultraviolets diminue.
Il y a de multiples causes pour expliquer cette atténuation de la couche d’ozone, mais certaines paraissent être plus probantes que d’autres : les chlorofluorocarbones (CFC) notamment, présents dans les aérosols, les réfrigérateurs, comme les gaz destinés à refroidir les équipements électroménagers. Ces CFC s’attaquent directement à la couche d’ozone en diminuant drastiquement les molécules d’ozones existantes. C’est au-dessus de l’Arctique que la perforation dans la couche d’ozone est la plus forte, en effet, le résultat de la combinaison des températures très froides ainsi que des particules de chlorofluorocarbones fait des ravages à ce niveau de la planète.
Des mesures ont été prises depuis les années 1990 dans le but de diminuer les émissions des CFC, et les résultats commencent à se faire sentir : la concentration atmosphérique a diminué de 10% environ depuis 20 ans.
Ces enjeux environnementaux seront importants pour les années qui viennent, et le débat écologique est encore très porteur au sein de la société civile.
Sources : BUZZons, Le Monde, Le Monde, notre-planete.info
