À part le roquefort et autres fromages à pâte persillée, pas entièrement bleue cependant, il n’existerait aucun aliment de couleur bleue dans notre alimentation (non, la myrtille n’est pas totalement bleue). Pourquoi cette couleur froide subit-elle cette cruelle injustice ?
La chlorophylle est un pigment qui compose les végétaux terrestres ou aquatiques, et leur permet de procéder à la photosynthèse. S’il nous apparaît de couleur verte, c’est que les radiations vertes ne sont pas absorbées par la molécule. La chlorophylle absorbe en revanche les radiations bleues et rouges. Mais les chlorophylles ne sont pas les seuls pigments. On retrouve ainsi des caroténoïdes et des phycobiliprotéines. Les carotènes déclinent les jaunes jusqu’à l’orange, l’allophycocyanine et phycocyanine délayent les bleus et la phycoérythrine explore la gamme des rouges. Dans la nature, la couleur bleue serait très rare, les molécules organiques ne pouvant se parer de cette teinte que dans des conditions très spécifiques. Il faudrait pour cela qu’elle soit alcaline (c’est-à-dire basique, avec un pH supérieur à 7). Mais ce fait est très rare pour ce genre de molécules. (Source)
