Le pain au levain tel qu’on l’achète aujourd’hui dans les boulangeries de notre doux pays semblerait être une invention des Égyptiens (désolé de vous décevoir, nous n’avions pas encore le monopole de la gastronomie…). Ce peuple proche de la nature avait compris qu’il pouvait produire du pain en mélangeant du grain moulu à l’eau du Nil particulièrement riche en limons, dépôts accumulés sur le bord du fleuve ayant des vertus de fermentation. Voici quelques vérités cachées sur le pain, que l’on fait éclater au grand jour.
- Le pain contiendrait plus de sel que n’importe quel autre aliment. La plupart des pains vendus dans l’Hexagone comporteraient ainsi jusqu’à 0,6 g de sel pour 100 g de pain. À consommer avec modération, donc.
- Certains pains industriels dits « complets » n’en ont que la couleur. Il s’agirait en fait de pains fabriqués à partir d’une farine blanche sans la moindre écorce de blé, et que l’on teint ensuite en brun. Scandaleux, non ?
- Les volailles seraient les seules bénéficiaires des apports nutritionnels du pain industriel. On vous explique : lorsque l’on moud le blé pour en faire de la farine, on en enlève la cosse et le germe, seuls détenteurs de vertus nutritionnelles, afin d’obtenir une farine blanche prête à l’emploi. Ces deux composants filent tout droit dans les estomacs étriqués des volailles. De quoi être jaloux.
- Le pain à base de blé (eh oui, cette céréale n’a plus le monopole : on retrouve ainsi des pains à la farine de seigle, de sarrasin, d’épeautre, etc.) serait nocif pour la santé. En effet, le blé semblerait avoir subi plusieurs manipulations génétiques ayant pour but d’augmenter les rendements. Il ne ressemblerait plus du tout à celui qui existait il y a 100 ans. Il est d’ailleurs dans le collimateur de tous les intolérants au gluten qui se passent et se repassent le message…
- Le pain blanc se compose principalement de sucre, en plus du sel précédemment évoqué. Comme tout produit sucré qui se respecte, il crée une forte addiction… On s’offre une cure de désintox ?
(Source 1 – Source 2 : Le Petit Livre des Secrets, Olivier Cechman)