Quitter votre travail pour vivre de la photographie peut constituer une idée palpitante. Cependant, une telle initiative requiert des sacrifices et un haut niveau d’auto-investissement, notamment en termes de temps, de matériels et d’argent. Comment faut-il s’y prendre ? Comment savoir si on est vraiment fait·e pour ça ?
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Faire de sa passion son travail pour se réaliser pleinement
Quand on choisit un travail qui s’accorde avec la passion qui nous anime, cela contribue à notre bien-être intérieur. On se sent utile, à la place souhaitée au bon moment, ce qui permet de se réaliser pleinement. De ce fait, on a davantage confiance en soi.
Pour vivre de la photographie, il faut bien sûr aimer ça, mais aussi aimer marcher et/ou rencontrer les gens. Que l’on soit plutôt portrait ou paysages, on doit savoir maîtriser son appareil photo sur le bout des doigts, mais aussi pouvoir effectuer des retouches avec un logiciel spécifique.
Une personne passionnée ne connaît pas le manque de motivation le matin et est capable de travailler pendant des heures sans voir le temps passer. Elle sera donc plus productive et moins stressée.
Faire preuve de persévérance et de dévouement pour être reconnu
Avoir une passion est une chose, en faire son travail en est une autre. En effet, quand on décide de devenir photographe indépendant·e, on doit faire face à des difficultés à un moment ou à un autre. C’est là qu’il faut se montrer persévérant·e et dévoué·e.
De même, il est essentiel d’acquérir les compétences requises. Même si on est passionné·e de photographie, on peut difficilement s’improviser photographe. Pour vendre ses photos, celles-ci doivent être de très bonne qualité. Les travaux de retouche et de recadrement sont donc parfois ou souvent nécessaires.
Markus Spiske temporausch.com
Accepter de commencer petit avec son emploi actuel à côté si nécessaire
L’ennemi principal susceptible de vous empêcher de vivre de votre passion est l’absence de sécurité financière. La plupart du temps, les personnes qui vivent de leur passion ne sont pas assurées d’avoir des revenus suffisants à chaque fin du mois. Ainsi, il est préconisé de ne jamais foncer tête baissée.
D’abord, il est conseillé d’accepter de démarrer modestement son activité puis de s’accorder du temps pour développer son projet petit à petit. Afin d’éviter d’être en difficulté, l’idéal est de garder une activité salariée à temps partiel en attendant que la jeune entreprise devienne rentable.
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