Le heavy metal semble être une filière d’avenir ! En tout cas en Angleterre et en Suède, pays qui l’ont récemment accueilli à l’université.
Les fondateurs de ce cursus plutôt original espèrent la reconnaissance du heavy metal comme une musique noble digne d’analyse à l’image du jazz ou de la musique classique. Depuis septembre 2013, les étudiants anglais du New College of Nottingham analysent ce genre musical et ses groupes mythiques, de Megadeth à Metallica en passant par Iron Maiden, et leur impact sur la société.
En Finlande, l’histoire est plus ancienne et le cursus proposé par l’université de Helsinki a lancé une formation intitulée La musique heavy metal dans l’Histoire et la société contemporaine. En France, les “metal studies”, comme aiment à les nommer les anglophones, n’en sont qu’à leurs balbutiements. Gérôme Guibert, docteur en sociologie et maître de conférences à la Sorbonne explique l’intérêt de ce champ d’étude : “Centrer la focale sur le métal, plutôt que se situer à des niveaux plus larges tels que le rock ou les musiques populaires permet de prendre à bras le corps la question de ce genre dans différents contextes spatio-temporels dans lesquels il se déploie et s’est déployé par le passé”. Un Master “metallique” en poche pour briller au HellFest ! (Source)