Un article paraît-il, « tiré par les cheveux ».
Chaque personne possède environ 100 000 à 150 000 cheveux, et en perd environ une cinquantaine par jour. Tels les poils, ils sont les restes et les symboles de la période durant laquelle nos ancêtres avaient une fourrure sur le corps.
Avant que des considérations esthétiques ne soient à l’origine des coiffeurs, et des coupes de cheveux selon les modes, les cheveux servaient et servent toujours à protéger notre crâne des variations de température.
Notons que le cerveau est un organe central, mais présent à une extrémité du corps humain. C’est la raison pour laquelle cette partie du corps est plus sensible aux variations de température et nécessite donc d’être davantage protégée. Que cela concerne le froid (chutes brutales de température), du chaud (par exemple une insolation), les cheveux sont là pour réguler la température autour du cerveau, organe nécessaire à toute vie.
Ceci explique pourquoi le fait de mettre un bonnet, une casquette ou tout type de couvre-chef accélère la chute des cheveux. En effet, une fois recouverts, ces derniers ne respirent pas, ne jouent pas leur rôle de régulateur de température corporelle.
Enfin, la présence de cheveux sur notre tête nous permet d’avoir un style, d’affirmer une personnalité, de se différencier. Chaque personne possède une implantation qui lui est propre, c’est la raison pour laquelle certains ont des épis, d’autres pas, telle personne sera blonde, telle autre sera brune. Les cheveux sont la démonstration de nos particularismes génétiques.
Certes, les cheveux ont une origine biologique, avec leurs spécificités : bouclés, raides, bruns, blonds, etc., mais ils sont aussi la démonstration d’une existence sociale, d’une façon d’être en société. En ce sens, ils sont à la confluence de plusieurs critères qui font de nous ce que nous sommes.
Vidéo : qui certes est une publicité de L’Oréal, mais qui explique bien les spécificités des cheveux :
Sources : Cyberzoide, Cssh, Je suis cultivé, Le Monde