Simon Colin a décidé de révolutionner le monde de la prothèse en créant des modèles uniques, pas très éloignés d’objets d’art…
“25 000 personnes en France portent une prothèse. Mon but, c’est de la rendre plus fun. Aujourd’hui, la seule option, c’est de porter un truc qui copie le membre perdu. C’est moche, ça fait faux, et ça ne permet pas d’accepter le handicap“, déclare le jeune entrepreneur de 30 ans, à la tête de la start-up Custoprothetik. C’est au cours de ses études d’orthoprothésiste que lui vient l’idée de prendre le contre-pied : faire de sa prothèse une partie de son identité, un accessoire personnalisé qu’on exhibe au lieu de cacher. Pour réaliser ses premiers prototypes, le jeune français contacte un collectif d’artistes bruxellois, des peintres, illustrateurs et photographes inspirés. Le résultat : des dizaines de patients comblés, qui affirment que le regard porté sur eux a changé. Et leur vie aussi. (Source)