Qui n’a jamais essayé de se chatouiller soi-même ? N’ayez pas honte de le dire, on l’a tous fait ! Seulement, les résultats ne semblent pas très concluants. Impossible de vous arracher le fou rire qui vous prend lorsque votre moitié, d’humeur taquine, entreprend sur vous ces caresses parfois agaçantes…
Il existe plusieurs types de chatouillements : une caresse légère, ou sensation de picotement, intervenant dès que quelque chose nous frôle la peau (comme une fourmi ou une araignée par exemple). Le cerveau signale que l’on court peut-être un danger. Une tactique plutôt bien rodée, et utile à la survie de l’espèce !
Le deuxième type de chatouillement, celui bien connu de tous les enfants, est appelé gargalesis dans le jargon scientifique. Cette chatouille serait notre propriété exclusive ainsi que celle des primates. Elle se manifeste sur les parties sensibles de notre corps, particulièrement sur les côtes, les aisselles ou les pieds, conduisant à des fou-rires interminables des plus comiques. Ce type de chatouille aurait d’ailleurs été utilisé comme une forme de torture des siècles auparavant. Ce phénomène de chatouillement convulsif s’expliquerait par l’effet de surprise. En effet, si le cerveau sait exactement l’endroit que l’on va stimuler et le moment exact de l’action, vous resterez complètement insensible. Au contraire, si c’est une personne extérieure qui vous chatouille, le cerveau n’aura pas d’indication quant à l’endroit ni le moment ou interviendront ces “irritations”, donnant alors lieu à une partie de franche rigolade…