Nous avons tous en tête l’image, souvent vue à la télévision, de l’explosion d’une bombe nucléaire. Il s’agit désormais de comprendre la formation d’un champignon qui suit l’explosion.
Lors de l’explosion, une boule de feu se forme, provoquée par la chaleur et les gaz chauffés par l’explosion. L’énergie énorme de cette explosion est provoquée par la réaction en chaîne d’une fission de nombreux atomes. Elle est suivie d’une onde de choc brûlante qui détruit tout sur son passage.
Pendant l’explosion, l’air est réchauffé, une bulle d’air se forme donc, et se mélange avec les débris, la poussière et la vapeur d’eau, ce qui crée un nuage incandescent. Le nuage de l’explosion se répand dans le ciel vers le haut, et c’est quand l’air se refroidit que les particules s’alourdissent. Le nuage arrête alors sa course vers le haut (environ à 15km d’altitude) et commence à se répartir horizontalement. Le nuage ne pouvant plus gagner de l’altitude, il s’étale et prend la forme d’un champignon.
L’air chaud étant plus léger que l’air froid, le nuage constitué par l’explosion monte très rapidement dans le ciel. Ainsi, cette forme du champignon n’est pas seulement l’apanage des bombes, certaines fortes éruptions volcaniques produisent le même genre d’explosion et entraînent le même genre de conséquences avec un nuage qui monte dans le ciel jusqu’à arriver à l’endroit où les particules deviennent trop lourdes, d’où la formation d’un “champignon”.
En plus d’un énorme champignon blanc mélangé à de la poussière, l’explosion atomique produit de nombreux effets : effets de souffle, effets thermiques, émission électromagnétique, effets climatiques, forte radioactivité émise, nombreux déchets nucléaires toxiques dans l’air.