Les abeilles disparaissent de plus en plus. Cette nouvelle année n’a pas été facile avec une épidémie qui a touché de nombreuses ruches et apiculteurs. Cette situation inquiète de nombreux scientifiques, mais aussi des maraîchers. Ceux-ci testent et utilisent de plus en plus de solutions pour que le pollen se répande comme il faut et/ou que les abeilles survivent. Une étude de 2016 s’intéresse au rôle de pollinisateur des mouches.
Sommaire
Une observation faite dans le froid
En 2016, Mikko Tiusanen, Paul D.N. Hebert, Niels Martin Schmidt et Tomas Roslin publiaient les résultats de leur étude. Selon eux, le principal pollinisateur de l’Arctique est une espèce bien particulière de mouche : les muscidés. Pour réaliser leur étude, ces scientifiques sont restés quelques mois au nord-est du Groenland, dans une vallée où la température variait de -20 °C à 7 °C.
Comment s’est déroulée l’observation ?
Les scientifiques ont laissé des fausses fleurs sur une dizaine de sites. Ils ont ensuite compté et identifié chacun des insectes qui se posaient sur chacune des plantes. En tout, 8504 spécimens se sont posés sur les fleurs durant la période.
Pourquoi faire cette étude sur les mouches ?
« Les mouches muscidés étant les principales actrices de la fonction pollinisatrice dans le Haut-Arctique, le déclin récemment observé de leur nombre est préoccupant. » Voici comment se conclut l’un des rapports entourant l’étude. Celle-ci attribue notamment cette baisse de la population des mouches aux changements climatiques.
Mais les impacts de cette baisse de la population ne sont pas à sous-estimer. En effet, privées de l’un de leurs principaux pollinisateurs, les fleurs et plantes de l’Arctique vont elles aussi commencer à disparaître.
Source : Proceedings of the Royal Society B – Figsare
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