Thomas Edison restera l’inventeur prolifique bien connu de tous, mettant au point l’ampoule électrique et le phonographe, tout en participant activement au développement du cinéma. Mais un chapitre de sa vie contient un épisode un peu moins glorieux…
Certes l’américain était un inventeur, mais il jouissait également du statut d’entrepreneur, qualité évidente pour pouvoir vendre ses créations lumineuses. La compétition lui arriva très vite sous le nom de George Westinghouse, inventeur des freins pneumatique et du courant alternatif (AC), capable de fonctionner sur plusieurs kilomètres, contrairement au courant direct d’Edison (DC), qui ne dépassait pas quelques centaines de mètres. Il semblait alors évident que ce concurrent de taille serait le premier à “électrifier” le monde entier ! Mais c’était sans compter sur notre inventeur-entrepreneur, qui aurait fait courir le bruit que le courant alternatif était très dangereux, lançant une campagne de désinformation pour avertir les maires des grandes villes américaines.
Au même moment, la ville d’Albany, capitale de l’état de New-York, cherchait une méthode “innovante” pour ses peines capitales. La commission en charge des exécutions aurait alors demandé à Edison la permission d’utiliser son courant électrique, ce qu’il refusa, trop opposé à la peine de mort. Il aurait plus tard recommandé aux autorités d’utiliser le courant alternatif de son rival, y voyant peut-être une occasion de se faire un peu de publicité ! Ainsi, Westinghouse serait associé à la peine de mort dans l’inconscient collectif, même si en définitif, le monde finit par adopter son mode d’électricité, avec le nom d’Edison gravé dans les mémoires !
Source : Le Petit Livre des Secrets, Olivier Cechman