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Peut-on littéralement mourir de peur ?

Si l’on imagine quelque peu absurde l’idée de mourir d’effroi, méfiez-vous… Même si la mort dite « psychogénique » est un phénomène rare, elle est bel et bien réelle. Une émotion forte peut effectivement être lourde de conséquences pour notre cœur. Pour la plupart des individus, la peur se caractérise par les mêmes symptômes tels que des sueurs froides, des nausées, un pouls qui s’accélère, voire des vertiges. Mais, chez certaines personnes, elle provoque une mort subite. Explications.

Une réaction surprenante du corps

La mort de peur est un phénomène qui a été repéré par les anthropologues lors de leurs confrontations à des sociétés qui pratiquent les sortilèges et croient en la malédiction. On parle depuis lors de « mort vaudou », lorsque des personnes dites maudites sont parfois prises de telles angoisses qu’elles finissent par en mourir. Les scientifiques soulignent la « puissance terrible de l’imagination » engendrant une terreur absolue.

En réalité, ce type de mort est surtout due à des hormones : les catécholamines. Dans certains cas, elles provoquent des dégâts sur les cellules du cœur. Mais, pas de panique, sentir son cœur qui s’emballe face à une situation effrayante n’a rien d’anormal. Les catécholamines, dont la dopamine, la noradrénaline et l’adrénaline, se chargent simplement de nous alerter du danger en augmentant notre rythme cardiaque.

Qu’est-ce que la mort psychogénique ?

Les chercheurs ont remarqué que la mort psychogénique se produisait surtout lors de moments où la fuite ou l’affrontement sont des actions impossibles à réaliser. Cela apparaît particulièrement lorsqu’une personne se sent prise au piège, aussi bien physiquement que par une forme de conviction mentale. Le cœur peut alors court-circuiter.

À noter que la mort psychogénique n’est pas qu’une conséquence d’un moment d’effroi intense, elle peut également se produire lors d’une excitation trop vive. On souligne également le « syndrome des cœurs brisés » dont les victimes sont des femmes âgées de 55 à 75 ans, mourant d’un choc émotionnel. L’accident cardiaque observé est similaire à un infarctus, et pourtant, il ne bouche pas d’artère, il bloque simplement la paroi antérieure du cœur en se contractant.

Finalement, on peut mourir d’un « trop-plein » d’émotions. Pour autant, ne boycottez pas les films d’horreur ou les moments de joie intenses, car seule une poignée de personnes prédisposées aux accidents cardiovasculaires pourrait véritablement en mourir…

Sources : doctissimo ; vice ; çaminteresse

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