Le temps passe, la vie avance, les événements s’enchaînent si vite que l’on a l’impression que le temps semble perdu à jamais… Pourquoi ?
Plus on vieillit, plus le temps passe vite. Le simple week-end qui autrefois semblait s’écouler lentement est désormais trop court, les vacances d’été semblaient durer une éternité, aujourd’hui elles ne sont réduites qu’à peau de chagrin. Le temps passe, le temps file et nos vies aussi. Le temps qui passe serait-il de l’éternité retrouvée comme le suggère Marcel Proust dans son incroyable oeuvre A la recherche du temps perdu ?
En fait, notre perception du temps évolue au fur et à mesure que le temps passe. Concrètement, il y a plusieurs théories quant à cette question.
La théorie biologique
Tout d’abord, cela pourrait être lié à la biologie : une sensation d’accélération du temps avec l’âge par la “dégradation” de notre horloge biologique. En vieillissant notre métabolisme ralentit, ainsi nos battements de cœur ralentissent alors que pour les enfants, le cœur bat plus vite. La plus grande intensité du temps biologique donnerait l’illusion d’un temps écoulé plus lentement.
La théorie de la routine
Avec des stimuli nouveaux, le cerveau met plus de temps à traiter les informations, la sensation que le temps s’étire est donc accrue, ce qui n’est pas le cas avec la routine. Le monde est plein de nouvelles expériences lorsque l’on est enfants, alors que l’adulte est habitué : sa maison, son train de vie qui ne changent pas ou peu, le temps semble alors s’écouler plus rapidement pour lui, car il est moins exposé au changement. Plus nous nous habituons à la répétition, plus le temps passe vite.
Notre rapport au temps est relatif à l’âge qui est le nôtre : pour un enfant de 2 ans, une année représente la moitié de sa vie, il n’a donc forcément pas la même perception du temps. Pour un jeune de 20 ans, une année représente 5% du temps de sa vie. L’article de Slate est probant sur ce sujet et il vaut mieux pour nous le citer : “Cependant, selon l’échelle logarithmique, nous percevons des périodes de durées différentes comme si elles étaient de même durée. En termes de perception du temps, passer de 10 à 20 ans, de 20 à 40 et de 40 à 80 revient exactement au même. Ce qui veut dire –attention, c’est un peu déprimant– que les années vécues entre l’âge de 5 et 10 ans vous paraissent aussi longues que les années qui séparent vos 40 ans de vos 80 ans.”
Sources : Slate, psychologies, sciencepost, espritsciencemetaphysiques
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