Dans les jardins, les parcs ou les musées, elles nous observent en silence alors que nous passons. Parfois, nous leur rendons leurs regards en nous arrêtant quelques minutes, le temps de les admirer. Mais si les statues pouvaient parler, elles nous raconteraient sûrement les obscénités qu’elles ont pu vivre pendant leurs siècles d’existence. Qu’est-ce que l’agalmatophilie, ou l’amour envers les statues ?
Les statues : un reflet de nous-mêmes
Les statues, et plus largement les poupées, marionnettes ou même les mannequins sont des objets inanimés nous représentant. En effet, l’agalmatophilie ne concerne que des objets représentant un humain. Cette attirance est finalement assez ironique, car certains sculpteurs se sont attachés à créer la beauté absolue, que ce soit chez un homme ou une femme. Ils seraient sûrement surpris de l’effet de leur travail sur un agalmatophile.
On commence à parler d’agalmatophilie quand une personne est réellement attirée sexuellement par l’un des objets cités plus haut. Le fait de trouver une sculpture jolie ou de la considérer comme une œuvre d’art est simplement un compliment envers l’artiste. Ainsi, pour une personne agalmatophile, il serait tout à fait naturel de palper une statue ou un mannequin, et d’avoir des relations sexuelles avec.
L’agalmatophilie : un fétichisme
Cette attirance est classée parmi les paraphilies, et est simplement considérée comme un fétichisme. Elle très souvent lié à des fétichismes comme celle envers les robots, qui consiste à être attiré·e par les androïdes, ou celui des poupées.
Si chez certains les statues sont attirantes, pour d’autres il va s’agir de véritables objets de terreur. À ce sujet, il existe par exemple l’agalmatorémaphobie, qui est la peur que les statues prennent vie.
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