“Avoir le souffle court”, ” être à bout de souffle”, “avoir la respiration haletante”, etc. Les expressions ne manquent pas pour illustrer cette sensation qui nous étreint bien malgré nous quand nous sommes dans un état de stress. Mais comment expliquer le fait que l’air nous manque parfois, à tel point que nous avons besoin de nous rappeler de respirer calmement, chose que nous faisons pourtant sans même y penser au quotidien ?
Une réaction instinctive du corps…
Le stress, c’est un peu l’état d’urgence de notre corps. De la simple appréhension en passant par la crise d’angoisse, il en existe plein de stades et de nuances propres à chaque être humain. Il s’agit vraisemblablement d’une réaction instinctive qui nous provient de nos ancêtres. Au fil de notre évolution, nos organismes ont appris à réagir automatiquement face au stress – ce qui explique cette sensation de perte de contrôle.
Et s’il y a bien un dénominateur commun à cette dernière, c’est celui de la respiration plus ou moins difficile. Et en général, cela n’arrange pas vraiment la situation. Afin de comprendre pourquoi l’oxygène nous manque lorsque nous semblons en avoir le plus besoin, il convient de partir d’un simple constat : respirer est un automatisme auquel nous pensons rarement. Mais voilà, dès qu’une situation stressante pointe le bout de son nez, notre corps “s’adapte”.
… qui n’est pas une fatalité
Comme nous l’avons évoqué, celui-ci se met en alerte, prêt à réagir – ou agir, plus précisément. Cet état fait donc en sorte de tendre les muscles, et ceux qui nous permettent de respirer n’y échappent pas. De fait, la respiration se fait plus rapide, et amène moins d’oxygène à notre organisme. C’est là que nous nous mettons à “penser” à notre respiration et à constater qu’elle est compliquée. Ce qui entraîne parfois plus de stress.
Cela peut en effet amener d’autres symptômes tels que le tournis, un état fébrile ou une lourdeur dans la poitrine. L’air semble manquer, quand bien même on tâche de respirer plus fort. Mais avec un peu de pratique et de concentration, il est possible d’atténuer ces symptômes gênants avec des exercices de respiration et de relaxation. Parfois, le simple fait de se dire que ça va passer – quand bien même nos sensations nous indiquent le contraire – aide à retrouver un rythme “normal” de respiration !
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