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Qu’est-ce que le syndrome du voyageur ?

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Crédits : Pexels / rawpixel.com

Le dépaysement : voilà ce que nous recherchons bien souvent lors des vacances. Et selon les destinations, tout le monde peut se confronter à des façons de vivre totalement différentes ! Il s’avère que parfois ces nouveautés sont trop difficiles à appréhender, ce qui déclenche chez certain·e·s une curieuse affection : le syndrome du voyageur. Quelles en sont les causes, et comment se manifeste-t-il ? 

Des modes de vie différents

En vérité, le syndrome du voyageur peut en cacher plusieurs, selon qui nous sommes et en fonction de la destination de vacances. Par exemple, nombreux sont les touristes japonais à éprouver le syndrome de Paris. Ceux-ci sont en effet pris de court par le contraste saisissant entre l’image romantique qu’ils peuvent avoir de la ville des amoureux et la réalité. Quant au syndrome de Stendhal, il touche les personnes qui se rendent à Florence. Les touristes se trouvent alors  subjugués et mal à l’aise devant la beauté de la ville et de ses trésors culturels.

L’affection qui nous intéresse ici est aussi appelée le syndrome de l’Inde – ce pays étant le plus susceptible de déclencher les symptômes. Il touche donc la plupart du temps des Occidentaux. Pourquoi ? Parce que le mode de vie et les codes qui animent les habitants sont tout simplement très différents. De la spiritualité à la façon d’honorer leurs défunts, en passant par la foule et la notion différente de pudeur en public… La rencontre peut être rude à gérer pour une personne ayant l’habitude de vivre « à l’occidentale ».

fleuve Gange Inde
Les bords du Gange en Inde. Crédits : MaxPixel/Domaine Public

Les signes qui ne trompent pas

Personne n’est à l’abri du syndrome de l’Inde. En revanche, il est aisé d’en reconnaître les premiers symptômes pour réagir de manière appropriée. Au même titre que beaucoup d’affections psychologiques, le syndrome du voyageur se traduit par des signes assez identifiables. Ils traduisent généralement l’anxiété et la fébrilité. Notons les palpitations, le sentiment d’oppression et de dépression ou encore la tristesse. Ceux-ci se manifestent dès l’arrivée dans le pays.

Au cours du voyage, ces signaux peuvent se transformer et s’accentuer, laissant parfois place à des hallucinations et à un sentiment de dépersonnalisation. Une prise en charge par un·e spécialiste est alors vivement conseillée. D’ailleurs, il existe en Inde une cellule de psychiatrie spécialement dédiée à la prise en charge des touristes français victimes du syndrome du voyageur (elle est gérée par le consulat).

Que tout le monde se rassure, les symptômes s’estompent progressivement. Une fois le voyage achevé et les habitudes retrouvées, il n’en paraît plus rien. Afin d’éviter au maximum d’éprouver le syndrome de l’Inde, mieux vaut anticiper son séjour en se renseignant à l’avance sur le pays. En tout cas, cette destination est des plus intéressantes pour les voyageur·euse·s qui souhaitent changer du quotidien !

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