Si ces deux mots sont souvent utilisés au second degré, il ne faut pas perdre de vue qu’il s’agit avant tout de termes utilisés en psychologie. Et bien souvent, il est difficile de différencier ces deux types de personnes au premier abord. Et pourtant, on peut recenser plusieurs nuances qui permettent de séparer ces profils. Lesquelles ?
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Deux profils antisociaux
Dans les faits, les psychopathes et sociopathes présentent des traits de caractère communs. De base, ils sont tous antisociaux, présentent des caractéristiques typiques du narcissique et partagent entre autres plusieurs de ces comportements :
- Tendance à l’agressivité et à la violence
- Sentiment de supériorité
- Aucun sentiment de culpabilité ou d’empathie
- Facilité à transgresser les lois
Tous ces éléments les amènent à ne pas créer de lien affectif ou empathique avec les autres : les relations qu’ils et elles nouent se font par calcul, dans un souci de bénéfice. Il s’agit de penser avant tout à leur bien-être, et peu importe si cela doit passer par la manipulation – plutôt facile quand ne connaît pas la sensation de culpabilité. Et pourtant, malgré ces similitudes, il existe bel et bien quelques différences entre sociopathes et psychopathes.
Les psychopathes se démarquent par leur sang-froid
Pour les décrire, les psychologues évoquent des personnes froides et cyniques incapables de s’attacher à quelqu’un·e. Pourtant, elles sont très souvent décrites comme avenantes et sociables. C’est justement ce “charme” apparent qui leur permet de donner l’illusion d’équilibre, qu’il s’agisse de la vie de famille ou encore du travail. Ce profil se retrouve d’ailleurs souvent chez des personnes instruites qui ont un emploi stable.
Concernant les psychopathes qui commettent des crimes, ceux-ci sont généralement décrits comme calmes, méticuleux et “efficaces”. Leur personnalité les rend en effet difficiles à cerner, ce qui facilite l’accomplissement de leurs pulsions meurtrières. De plus, ils sont en mesure de mettre en place des solutions alternatives et des plans d’action très élaborés afin de ne pas se faire démasquer.
On ne naît pas sociopathe, on le devient
La majorité des spécialistes s’accorde à dire que si la psychopathie se transmet par les gènes, la sociopathie se développe indépendamment de l’ascendance. Ce profil se développerait en effet suite à un traumatisme ou des maltraitances durant l’enfance. Bien qu’il leur soit difficile de créer des liens avec les autres, ces personnes parviennent tout de même à nouer quelques relations. En parallèle, il peut leur arriver de faire preuve d’empathie dans des circonstances bien particulières.
Mais c’est tout de même l’instabilité qui les caractérise, puisqu’il leur est difficile de mener une vie stable. Les sociopathes se remarquent plus facilement, principalement par leur impulsivité et autres accès de colère, qui les pousse donc parfois à commettre des erreurs – dans le cadre de crimes et délits. Ces comportements ne sont en effet que rarement planifiés, et s’observent plus en réponse à une situation donnée.
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